Je suis assise sur mon nouveau fauteuil : un fauteuil à bascule que nous sommes allés chercher avec mon fils un peu avant Noël. Son cadeau, pour moi. Un cadeau qu'il m'a promis il y a déjà bien longtemps, je l'avais oublié.
Il devait avoir une quinzaine d'années, à peine. Je regardais toujours avec un peu d'envie les images anciennes où l'on voyait une "mère-grand", un bébé dans les bras, se balançant doucement...
Qui berçait-elle du bébé ou de ses jours finissants ?
Il m'avait dit : "Je t'en offrirai un pour tes soixante ans".
Soixante ans ? C'était si loin, tellement loin ! Je n'imaginais même pas devoir souffler les bougies de cet âge qu'aucune femme de ma famille n'avait jamais atteint.
Je vous l'ai dit déjà, ici ou ailleurs, je n'ai pas eu la joie de partager mes premières années d'adulte avec quelqu'un qui aurait pu me parler de mon enfance, qui aurait corrigé mes souvenirs en leur apportant un regard différent.
Je vis avec un passé qui est ombre le plus souvent, et la lumière que je leur donne est souvent tremblante comme le serait celle d'une bougie. Il pourrait s'effacer d'un souffle, alors je le protège, je l'écris, pour que mes enfants en aient un jour connaissance, et, même imparfait, il est mien.
Donc, je suis assise là, sur ce fauteuil qui ne bouge que si je le veux bien. Sinon, il adopte la position que lui donne mon propre centre de gravité. C'est agréable et reposant.
Elle, elle s'est installée sur le petit tabouret assorti.
"Elle", c'est ma petite-fille, celle qui porte mon prénom qui était aussi celui de ma grand-mère, celle à qui je ressemble tant, aux dires de Maman.
Je la regarde et cherche à mon tour une ressemblance... L'aînée de mes petites-filles a mes yeux, mon regard, et parfois cette violence de presque adolescente que j'avais aussi à son âge.
Mais elle tient plus encore de sa mère, de ma fille aînée. Lorsqu'elles sont côte à côte, c'est flagrant.
Je cherche ce qui nous lie et j'efface sans remord tout ce qui pourrait nous séparer.
- Dis, Mamie...
Il ne faut pas répondre trop vite, juste la regarder, tout arrêter de ce que je faisais. Me rendre "disponible" jusqu'au bout de mes doigts.
Elle sait qu'elle peut désormais poser cette question si importante pour elle, et peut-être pour moi.
- Dis, Mamie...
Que j'aime ce moment ! Je veux bien vieillir encore si c'est pour partager avec cette enfant un peu plus que des jeux.
- Dis, Mamie... pourquoi...
C'est si difficile de trouver les mots qu'il faut lorsque l'on a dix ans, que l'on commence à comprendre que tout n'est pas éternel !
- Mourir...
Mourir... Pourquoi faut-il que ceux qui meurent nous manquent autant ? Pourquoi faut-il qu'ils meurent ? Pourquoi n'y a-t-il pas un moment où l'on pourrait décider de ne plus vieillir, de ne pas risquer de disparaître... de ne pas laisser ceux qui nous aiment avoir tant de chagrin ?
- Mourir... c'est devenir rien ?
Je réfléchis. Ce serait si simple de pouvoir lui parler du Paradis ou de l'Enfer, ou même d'un "Au-Delà" où tout serait possible, où nous n'aurions plus de souffrance, plus de tristesse, plus de faim, plus de froid... Chaque religion, chaque croyance, a sa façon de gommer notre peur de la mort.
Je n'aime pas ce "rien" qui sera peut-être derrière ma dernière porte.
Mais j'aime l'idée de ces portes que nous devons franchir une à une.
Mes petites-filles ont eu de la chance, elles en ont encore : il leur reste une arrière-grand-mère bien alerte du côté de leur père.
Je sais que derrière cette question, il y a la peur de la perdre... peut-être la peur d'autres chagrins, la peur de l'avenir qui la fait grandir.
- ... ?
L'interrogation est devenue muette, mais elle est toujours si forte qu'il faut bien que je trouve la parade, celle qui me fera lui dire qu'il ne faut pas avoir peur, que ce n'est pas parce que l'on grandit que l'on ne pourra plus faire ce que l'on aime, que ce n'est pas...
Tu sais... je me suis posé cette question bien souvent. Je n'ai pas vraiment de réponse qui me satisfasse tout à fait.
J'ai été enfant, comme toi... j'ai grandi, comme toi... j'ai aussi eu des chagrins, comme toi. J'ai choisi mes chemins comme tu devras choisir les tiens...
Mourir, ce devrait être un passage, vers un nouveau chemin.
- Comme dans un roman de science-fiction ?
Peut-être, peut-être pas. Tu vis près de la nature, tu vois bien ce que font les fleurs. Elles meurent lorsque vient le moment pour elles. Mais, plus tard, elles renaissent, pas forcément au même endroit.
- Ce ne sont peut-être pas les mêmes...
C'est vrai. Mais lorsque tu les regardes, tu penses à celles que tu as déjà croisées sur ta route, tu ne les as pas oubliées...
- Je ne les ai pas oubliées... non, c'est vrai. Alors, je ne t'oublierai pas non plus lorsque tu ne seras plus là ?
Non, tu n'oublieras pas. Je n'ai pas oublié non plus tous ceux qui sont partis avant moi, même lorsque j'étais grande, "à demi", comme toi.
Quand je te regarde, quand je vois ton sourire, il y a près de toi tous ceux qui ont aussi compté pour moi...
- Mais... comment est-ce possible, Mamie ?
Parce que même si tu ne me vois plus un jour, il y aura des images... et même si tu n'as plus d'images, ou si peu, il y aura celles que tu gardes au fond de ton cœur, celles qui se transforment au fil du temps, celles que tu enjoliveras comme je l'ai fait moi-même. Tu garderas l'essentiel, nos mots d'aujourd'hui, peut-être, ou une chanson que je te chantais, une histoire que je t'ai racontée... tout cela un peu embrouillé, des souvenirs à démêler.
Et moi...
- Toi, Mamie ?
Moi, je serai toujours près de toi à ces moments là. Même si ce fauteuil est vide, même si ce n'est pas vraiment toi qui es là près de moi aujourd'hui, même si ces mots que j'écris, je les invente pour toi, pour quand tu auras besoin de les lire.
Ce sera notre secret à nous deux...
Vieillir, c'est pouvoir regarder en arrière mais aussi transmettre l'amour que l'on a reçu.
Vieillir, c'est devoir accompagner ceux qui nous quittent, en leur rendant ainsi ce qu'ils nous ont donné, le mieux possible.
Vieillir, c'est regarder ceux qui nous accompagneront sans doute un jour, en espérant que leur chagrin soit mêlé des sourires que nous avons semés sur leur route.
...
Pardon si je vous ai attristés. Je ne le souhaite pas. La vie, c'est aussi cela.
Nos anciens partent mais ils nous laissent le choix de ne pas les oublier, comme un livre déjà lu mais à redécouvrir.
...
Bonjour Quichottine... j'aime tes réponses face à la mort... Tout quitter un jour dans la vieillesse devenue si grande qu'un ailleurs nous appelle, mais avoir eu cette chance d'avoir pu connaître des petits, voire arrière petits-enfants qui se souviendront de vous... Merci.... Bises de jill
RépondreSupprimerJ'aimerais avoir le temps de connaître mes arrières petits enfants... L'avenir dira. :)
SupprimerBises et douce journée, Jill.
Tu m'as émue, avec tes mots si vrais ...
RépondreSupprimerEn effet, ce n'est pas facile de parler de la mort à nos enfants, mais toi tu sais le faire. Simplement, à ta façon, comme toujours.
Merci.
Bon week end
Bisoux doux
Merci, Dom... Je crois que ce sont toujours des choses difficiles à exprimer, même pour moi. :)
SupprimerLa mort est la grande inconnue de nos vies et pourtant nous savons tous que nous la rencontrerons un jour, tôt ou tard.
Bon week-end à toi aussi, même si ce n'est pas le même.
Bisous doux à vous partager.
Bien exposé car c'est vrai... nous transmettons toujours ce que nous savons, parfois sans nous en apercevoir juste dans un conversation.
RépondreSupprimerLes petits enfants le savent aussi et en témoignent souvent par leur présence ou même leurs moments de câlins...
Bonne fin de semaine avec bises de nous deux
J'adore leurs câlins... :)
SupprimerMême si je n'en ai pas souvent, parce que mes petites-filles sont au loin. :(
Bises affectueuses et douce journée à vous deux.
bien, bien bien ! je crois que j'ai du mal après ça a laisser un com :-) mais la grand-mère que je suis voudrait avant tout lorsque je ne serais plus là qu'on se souvienne de toute la tendresse que j'avais pour eux tous et qu'on dise en souriant " elle était pénible parfois" oui je le suis ...lorsque l'un ou l'autre est dans la peine à m'imaginer que je peux les protéger de tout ! :-)
RépondreSupprimerbonne journée "mamie"
bises
J'aime ce que tu dis... je crois que j'aimerais aussi qu'on se souvienne de tout...
SupprimerBonne journée à toi aussi, Mère-Grand. :)
Bises.
Coucou ma Quichottine.
RépondreSupprimerTrès émue par ce dialogue avec la petite fille pour l'expliquer le départ d'un être aimé.
Je partage ta conception de cette vieillesse qui nous conduit au départ.
Pour les êtres que j'ai aimé et qui charnellement ont disparu, je les garde vivants au fond de mon cœur.
Tant que les souvenirs s'accrochent, l'être tant aimé reste vivant.
La mort, c'est uniquement quand le souvenir s’efface à jamais.
Bises et bonne journée
Ils sont vivants tant que nous pensons à eux... j'en suis certaine.
SupprimerMerci de si bien me comprendre.
Bises et douce journée, Zaza.
Vivre le quotidien, transmettre un savoir etre , un etat d esprit, specialement avec nos enfants, petits enfants . ... Tout un programme !
RépondreSupprimerLe reste, c est Desproges qui le resumait en disant que:
" la mort est un manque de savoir vivre"
Sourire... je crois que c'est important, même si nous n'y arrivons pas toujours.
SupprimerMerci, Félix. (?)
Passe une douce journée.
Il est difficile de répondre à cette question posée par un enfant et ils l posent tous un jour ou l'autre.
RépondreSupprimerTu as su trouver les bons mots pour expliquer à ta petite-fille ce mystère qui fait peur . Je t'imagine dans ton fauteuil et elle à tes pieds. Une belle image qu'elle gardera dans son cœur . C'est tellement agréable d'avoir des grands-parents qui transmettent le passé et les souvenirs .Merci pour ce superbe texte .Je t'embrasse
J'espère qu'elle la gardera et que l'adolescence ne l'éloignera pas davantage.
SupprimerMerci Fanfan pour tes mots en partage.
Passe une douce journée, je t'embrasse.
J'aime ta réponse à cette question si délicate. Chacun doit y répondre un jour où l'autre, on doit même en première répondre à soi-même car c'est le grand mystère ... quoi qu'on dise.
RépondreSupprimerJ'y ai toujours répondu avec humour, sourire et bonne humeur car partir fait partie de la vie, partir n'est qu'une petite porte qu'on ouvre. On ne s'en va pas vraiment, seul le corps disparaît de la vue ... c'est ma conviction. Ensuite la vie continue. Nous continueront à évoluer tout en continuant de prendre soin et protéger tous ceux qu'on aime.
Sujet délicat, tabou pour beaucoup hélas. Pas pour moi.
Gros bisous Quichottine, merci pour tes mots.
Anniclick
Le mystère restera entier tant qu'on ne passera pas de l'autre côté.
SupprimerJe suis tellement d'accord avec toi !
Je crois qu'il n'est pas facile de parler de ce sujet qui reste à mon avis très intime...
Gros bisous et douce journée à toi.
Merci, Anniclick.
Bonjour Quichotine
RépondreSupprimerUn questionnement qui nous habite tous
Merci d'y apporter quelques réponses avec
ce beau texte que je lis et relis
Bisous Quichotine
Doux week-end
Frieda
Merci pour ta présence, Frieda.
SupprimerJe suis contente qu'il t'ait plu.
Doux week-end et bisous à toi.
RépondreSupprimercoucou quichottine,
je trouve ce texte superbe et j'aime beaucoup tes paroles apaisantes, c'est vrai on n'oublie jamais ceux qui ont compté pour nous, quel que soit l'endroit ils sont toujours présents à tous moments, MERCI !
Je t'embrasse, MIAOU !!!!
Merci, Mistigris.
SupprimerJe crois qu'il est important de les laisser vivre en nous et de transmettre ce qu'ils étaient à ceux qui ne les ont pas connus.
Je t'embrasse. Passe une douce journée.
Tu exprimes bien ce "passage de témoin" entre générations, Amielle. J'aime te voir dans ce fauteuil à bascule, ta petite fille à ton côté.
RépondreSupprimerCe fauteuil, tout un symbole d'amour et de tendresse. Y avais-tu pensé ? ;)
Gros bisous, tout plein.
Oui... j'y ai pensé, et j'y pense chaque fois que je m'y assois.
SupprimerMon fils m'a fait un superbe cadeau, lui qui est si indépendant, un merveilleux témoignage de son amour.
Gros bisous et douce journée à toi aussi. Prends bien soin de toi.
Je ne suis pas encore prête à accepter ce départ, mais j'ai observé tant de changements en moi, face à des faiblesses qui viennent avec l'âge, faiblesses que je pensais ne jamais pouvoir accepter, et qui font pourtant partie de mon quotidien, sans que je ressente de phénomène de résignation - alors je pense qu'un jour, ce départ me semblera "normal"... mais je n'ai pas d'idée sur ce qu'il recouvre...
RépondreSupprimerJoli texte, Quichottine, bonne journée à toi.
La "normalité" des départs est réelle, mais je crois que l'accepter vient avec le temps. Je ne crois pas à la résignation.
SupprimerJe n'ai pas peur de la mort, mais je voudrais ne pas manquer de temps dans ma vie pour ce que j'ai envie encore de faire.
Merci pour tes mots en partage.
Bisous et douce journée à toi.
Quel talent tu as pour partager ces moments délicats...
RépondreSupprimerNous avons déjà eu à répondre à ces questions de nos petits-enfants à plusieurs reprises. La seule réponse que nous ayons pu leur donner c'est que ceux qui nous ont quittés dorment au fond de nos coeurs. En parler c'est continuer de les faire "vivre".
Nous avons parfois de longues conversations les soirs d'été avec les deux aînées de nos petites-filles qui aiment passer du temps ensemble chez Pépé et Mémée, sans les frères. Elles ont maintenant 14 et 16 ans. L'été dernier, la sexualité était au coeur de leur questionnement. Nous ne parlions pas autant ni si facilement avec nos enfants, il y avait tant de préoccupations, tout devait se faire vite. Je crois que notre rôle de grands-parents est un complément à l'éducation des parents. Nos enfants n'ont pas eu cette chance.
Pour moi, vieillir c'est tout ce que tu dis plus la peur panique d'être séparée de l'homme que j'aime et qui partage ma vie depuis 47 ans.
Nous en parlons quelques fois, espérant ainsi nous y préparer, mais que c'est dur !
Me voilà encore partie pour écrire un livre...
Je t'embrasse ma chère Quichottine. Je trouve ton prénom, le vrai, si beau. C'est bien de continuer de le faire vivre au fil des générations.
Je te souhaite une douce journée.
Tu as une excellente réponse, je trouve.
SupprimerJe comprends ta peur de perdre celui que tu aimes... j'ai la même et, au fil du temps, elle augmente encore, ce que je ne croyais pas possible.
Tu as de la chance de pouvoir en parler avec lui... ici, la mort est un peu un sujet tabou. Pourtant, je pense que ça peut être important de l'évoquer.
J'aime bien quand tu t'installes, ma Cricri.
Merci pour ce moment partagé. Je t'embrasse très fort aussi.
Passe une douce journée.
Je reste sans voix et suis émue. Tu as parlé comme un certain "petit prince"... J'espère un jour avoir cette chance d'être le "petit pince" de quelqu'un...
RépondreSupprimerEt je t'imagine bien même si je ne t'ai jamais vue... Bonne journée Quichottine.
Cette comparaison qui me touche beaucoup...
SupprimerJe sais que tu le seras un jour, et que tu l'as été peut-être sans le savoir.
Merci pour ta présence et tes mots.
Bonne journée à toi aussi, Marie.
tu m'as émue et les larmes me sont montées aux yeux Quichottine. Quelle belle façon tu as eu de parler de la mort à ta petite-fille. Je pense que je reviendrai lire ce texte. Merci !
RépondreSupprimerbises et bon week-end
Merci à toi pour ces mots et ta présence.
SupprimerBises et douce journée, Lilwenna.
Merci ma chère Quichottine, tu sais formuler si bien nos sentiments et nos émotions... je te souhaite un bon week-end, mes amitiés
RépondreSupprimerMerci à toi pour ta présence.
SupprimerBon week-end, Sitelle, même si ce n'est pas le même.
Montherlant disait : Vieillir c'est renoncer ...
RépondreSupprimerUn autre point de vue !
C'est vrai...
SupprimerY a-t-il un âge où l'on n'a plus rien à espérer ?
je ne trouve pas cet article triste mais plutôt réconfortant car tu dis qu'il faut garder une belle image de la personne disparue , que c'est la vie tu as très bien répondu à la petite fille
RépondreSupprimerMerci, Flipperine.
SupprimerJe crois que c'est important.
Passe une douce journée.
Belle réponse :)
RépondreSupprimerSi un jour mon petit-fils me pose la question, je copierai sur toi :)
Merci pour cette belle explication qui a le pouvoir de dédramatiser le passage par la porte étroite.
Gros bisous ma Quich'
Tu peux copier... je ne t'en voudrai pas. :)
SupprimerJe crois que tu aurais trouvé les même mots ou d'autres équivalents. :)
Gros bisous à toi ma Clo. Passe une douce journée.
Te dire que j'ai aimé tes mots serait en deçà de la vérité. Tu as su dire ce à quoi nous devons tous répondre un jour à un enfant. Ici, l'une a déjà été confrontée deux fois à la dure réalité ; les deux autres ne parlent que de ceux qu'ils n'ont pas connus et "qui sont au ciel", un endroit vaste et mystérieux, un lieu d'évaporation sans connotation mystique, mais il leur arrive de confier des feuilles au vent, sûrs qu'elles trouveront leurs destinataires...J'espère, un jour, en recevoir.
RépondreSupprimerQuelle jolie façon d'offrir des souvenirs à ceux qui nous ont quittés.
SupprimerMerci pour ces mots en partage, Galet. J'aime l'idée que nous en recevrons. :)
Je t'embrasse très fort. Passe une douce journée.
Je suis très émue à la lecture de ce texte , de tes mots si vrais , si profonds. J'aime tes réponses à la petite.Nous transmettons toujours une part de nous à nos enfants , petits enfants .C'est ce qui fait des souvenirs vivants dans le cœur des enfants. La mort est un passage au-delà d'une porte , dans une autre pièce .
RépondreSupprimerUn beau tableau de vous deux , rien que vous deux.
Douce soirée, bises Quichottine
Merci infiniment pour ce partage, Erato.
SupprimerJe crois que rester dans le souvenir est le meilleur que nous pouvons espérer au moment du grand passage.
Douce et belle journée à toi. Bises.
Pas facile de parler de ce sujet avec une enfant, mais j'aime ta réponse. On laisse toujours un peu de nous en héritage, c'est plus tard qu'on comprend. Bon dimanche.
RépondreSupprimerTu as raison, on comprend plus tard ce qui était le plus important, et c'est bien qu'on puisse le garder.
SupprimerPasse une belle journée, Solange. Merci pour tout.
C'est si difficile de trouver des paroles qui gommeront cette peur instinctive du néant.
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau texte.
Je ne sais pas si on peut éviter cette peur lorsqu'on est enfant...
SupprimerMerci à toi pour ces mots et ta présence.
Passe une douce journée.
Bon dimanche Quichottine
RépondreSupprimerBisoux enfin ensoleillés !
C'est vrai que le soleil s'était montré, mais il s'est de nouveau caché. :(
SupprimerBisous tout doux et bonne journée à toi aussi. Merci, Dom.
Coucou Quichottine
RépondreSupprimerJ'en ai la larme à l'oeil ou je devrais dire les larmes aux yeux ! merci pour ce billet qui te dévoile encore un peu plus, tu sais trouver les mots et je t'admire, ce n'est pas facile ! j'ai beaucoup aimé tes réponses et une fois de plus j'avais l'impression d'être avec toi dans la pièce.
Je te souhaite un doux dimanche et te fais de gros bisous
Merci pour ce joli compliment, Laure... je crois que nous avons tous beaucoup à partager.
SupprimerJe te souhaite une très belle journée.
Bisous à vous deux.
Nous espérons tous laisser quelque chose de fort et de beau à ce que nous aimons, c'est ce que je disais dans le texte "je serai là"... laisser un réconfort, surtout, pas un vide absolu, chacun le dit, à sa manière... et surtout avec son coeur !
RépondreSupprimerBisous Quichottine
Merci de savoir si bien le dire, Marine.
SupprimerBisous et douce journée à toi.
RépondreSupprimerEt puis, petit Simon
Chez nous, personne ne vieillit
Nous sommes là et ne crois pas
Que nous partirons d'aujourd'hui
Pour habiter dans autrefois...
tu connais cette belle chanson ? http://www.youtube.com/watch?v=1JxVzAp1Sec
Non, je le la connaissais pas... Merci infiniment, Emma.
SupprimerElle est superbe !
Je connais beaucoup de chansons de Serge Reggiani, mais je n'avais jamais entendue celle-ci...
Bisous et encore merci.
Des mots pas toujours faciles à exprimer ... il faut trouver les bons
RépondreSupprimerBizzz Quichottine
C'est vrai...
SupprimerMerci, Kri.
Bises et douce journée à toi.
Que dire......aprés ce texte.Perso jm pas les choses tristes......donc je dirai rien.
RépondreSupprimerJe comprends ton silence, Jipé.
SupprimerMais merci d'être là.
Passe une douce journée.
Je suis tres emue ........... ma petite-fille de 7 ans passe ses vacances pascales chez nous et , hier soir, on avit une discussion pareille !!!!!!!!!!!!!! Quelle coϊncidence Quichottine .......................
RépondreSupprimerBises ensoleillees d'une mamie grecque :-)
FANNY
Tu avais un rendez-vous, donc, avec elle et avec moi. :)
SupprimerMerci, Fanny.
Bisous et douce journée à toi.
* avait
RépondreSupprimer:)
SupprimerLes lettres s'échappent parfois... ;)
Coucou Quichottie en espérant que tu vas !!!!
RépondreSupprimerCopier/coller. News.
Après ce que nous pensions être une petite avarie,
Nous avons du faire Ouarzazate ---> Agadir 320kms pour trouver un garage Ford ,
car notre durite et belle et bien morte, on ne peux plus rouler.
Gros Bisous de dgidgi
Merci pour ces nouvelles... :)
SupprimerGros bisous et douce journée à toi.
Un sujet tellement important et tellement difficile... Merci Quichottine pour ce très beau texte.
RépondreSupprimerBises
Merci à toi de l'avoir lu...
SupprimerPasse une douce journée, Jackie. Bises.
Bonsoir Quichottine , un rien de chair de poule ....attristée non ..mais c'est des questions récurrentes que nous posent nos petits et de plus en plus petits ...cela nous désarme , mon fils a été le premier à aborder ce sujet vers 8 ou 9ans et maintenant c'est mon petit Amaury du haut de ces trois ans qui en parle ...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta façon de dire les choses Quichottine et oui c'est aussi ça la vie ..
Gros bisous à toi
C'est vrai qu'ils abordent le sujet de plus en plus tôt... Je ne me souviens pas avoir parlé de la mort avec mes parents avant leur décès lorsque j'avais quinze ans.
SupprimerJ'aurais préféré qu'ils m'y aient préparée, mais je crois que cela ne se faisait pas.
Aujourd'hui, la parole est plus présente je crois.
Merci pour tout, Claudine.
Gros bisous et douce journée à toi.
Ouvrir des portes, continuer sur un autre chemin...
RépondreSupprimerTes réponses sont tellement belles...
Merci pour ce très beau texte...
Je le montrerai à mes petites filles
Ceux que l'on a aimé resteront vivants tant que l'on pourra parler d'eux
Merci à toi... je sais que c'est important de pouvoir en parler.
SupprimerPasse une douce journée, Marie.
C'est vrai que c'est triste , Quichottine ...
RépondreSupprimerC'est ainsi , bien sûr , depuis toujours , mais ...inexorable cependant.
Gros bisous.
Nul ne peut s'y soustraire, mais j'espère que nous aurons tous quelqu'un pour penser à nous et nous faire vivre dans ses souvenirs.
SupprimerGros bisous et douce journée à toi.
Ce texte est vraiment très beau. Merci Quichottine.
RépondreSupprimerQuand quelqu'un qu'on a aimé meure, on le porte en nous, ainsi nous devenons de plus en plus grand, on grandit avec la vie qui se dépose en nous, et puis, on ne le voit peut-être pas mais, on donne des fleurs! Oui, on fleurit, ceux qui savent regarder le voient.
Hélène*
J'aime bien l'idée que nous fleurissons, comme les arbres... :)
SupprimerMerci pour ces mots en partage, Hélène.
Passe une douce journée.
Un petit coucou par là ...
RépondreSupprimerBon jeudi
Bisoux doux
Merci pour ce coucou, Dom...
SupprimerJe suis navrée d'avoir un peu délaissé mes espaces ces temps-ci.
Bisous doux et belle journée à vous deux.
Un petit passage pour te souhaiter un bon long WE
RépondreSupprimerBizzz
Merci, Kri.
SupprimerBon long week-end à toi aussi.
Bisous.
Bonjour Quichottine, il y a quelques années j'avais acquis différents livres sur des sujets graves : "l'Amour expliqué à mon fils" "le racisme expliqué à mon petit-fils" etc.... tu pourrais écrire "La mort expliquée à ma petite fille!". c'est un beau texte, alors chez toi aussi il y a un tabouret, ce sont de bon moments ces "échanges du fauteuil au tabouret". Merci?
RépondreSupprimerIl y en a donc chez toi aussi... :)
SupprimerJe ne sais pas si je pourrais écrire tout un livre à ce sujet, mais les conversations avec elle, pourquoi pas ?
Joli titre. :)
Merci pour tout, Pierre. Passe une douce journée.
Chère Quichottine,
RépondreSupprimerQu'il est doux de te lire.... tu trouves les mots justes même sur des sujets aussi difficiles...expliquer ou tenter d'expliquer le "départ" à nos petits n'est pas chose aisée ! souvent je me demande si moi assi j'y arriverai ..je suis une grand mère , toute neuve , nos petits jumeaux vont avoir 2 ans mais viendra le jour où....serais je prête ? je l'espère ... Si on laisse parler son coeur, je pense qu'on ne peut se tromper.
Merci encore pour tes beaux mots.
Bon week end et à bientôt
Chère Kri
RépondreSupprimerIl faut que tu changes le lien vers ton blog, puisque tu es chez Ekla désormais.
http://feekri.eklablog.com/
Merci à toi pour ce joli partage... des jumeaux ? J'en ai rêvé, même si je sais que c'est sans doute difficile dans le quotidien.
Tu seras prête, j'en suis certaine.
Bon week-end et encore merci pour tout.
Vieillir s'est aussi avoir la joie de transmettre ce que l'on peut, ce que l'on aime, pour ces petits bouts qui attendent tant de nous...
RépondreSupprimerMerci Quichottine pour ce beau dialogue avec ta petite fille...
Je suis d'accord... c'est ce qui est d'ailleurs le plus agréable. ;)
SupprimerMerci à toi pour ces mots en partage.
Passe une douce journée.
Je peux aisément t'imaginer dans ton fauteuil à bascule, car j'en ai un aussi et moi c'était dans les films américains que je les avais connus.. sur des terrasses en bois! Tu peux goûter pleinement la joie d'être "Mamie"..
RépondreSupprimerNon tu ne m'as pas attristée car comme tu dis, c'est la vie et il faut bien s'attendre partir.. mais tes mots sont si apaisants.
douce journée chère Quichottine
tout plein de bisous
le matelot de la terre ferme
Merci, Chatou.
SupprimerC'est un vrai délassement que de pouvoir s'y installer.
Doux bisous à toi aussi. Passe une belle journée.