- J'y crois pas ! T'as vu ? Il a appelé sa page "cinéma" !!!- J'ai vu, oui, et il a même évoqué Mary Poppins, l'un de mes films fétiches, tu sais... celui que je regarde quand j'ai le cœur en marmelade et le moral dans les chaussettes.
- Mais c'est pas du tout ça !- Qui sait ? Ça aurait pu être une photo de l'atterrissage, juste devant la maison où je l'attendais...
- Évidemment ! Mais tu ne l'attendais pas... puisque c'était toi, sous la pluie, ce jour-là !- Moi ? Mais tu divagues...
- Non, je suis sûr que je ne me trompe pas... d'ailleurs... il suffirait de voir comment tu racontes "Sous la pluie"...- Sous la pluie...
(Là, Quichottine fait une pause, un peu trop longue pour quelqu'un qui n'a rien se reprocher... C'est vrai... elle pourrait avoir été là, ce jour-là plus qu'un autre, à virevolter sous la pluie, munie d'un parapluie, ou sans d'ailleurs...)
Sous la pluie... oui, elle serait Papilio, encore une fois... pour rêver à tout ce qu'elle peut faire quand personne ne la voit.
"S’il vous avait vu, il n’aurait sans doute pas osé, mais puisqu’il était seul, il sautait de flaque en flaque, éclaboussant tout sur son passage. Un coup de vent, et hop ! Voilà qu’il s’envolait, au gré de son grand parapluie ouvert au-dessus de lui, et qu’il maintenait très haut, comme un paratonnerre."
(Papilio, le monde merveilleux d'un doux rêveur, p.13-14)
C'est vrai que Papilio lui ressemble beaucoup, sans doute un peu trop. Mais comment cacher ce qui est si important, ces moments de folie sous la pluie, lorsque personne ne vous regarde, que vous pouvez mettre de côté vos complexes, vos hontes d'enfant un peu trop grand, trop "gauche" comme on disait autrefois...
Quichottine se revoit, telle qu'elle était alors, bien avant que les années l'aient "un peu enrobée" comme dit Obélix.
Quichottine ne s'appelait pas encore comme ça, mais elle défendait déjà les plus faibles dans la cour de récréation, rentrait les vêtements en piteux état... ce qui lui attirait les foudres de ceux qui pensaient qu'une fille ne doit pas se battre mais jouer à la balle contre un mur, ou peut-être à la marelle ou aux quatre coins...
Quichottine sourit. Les souvenirs ne sont pas toujours roses, mais qu'importe ? Ce sont eux qui l'ont faite ce qu'elle est. Elle n'a jamais su jouer à la balle, elle observait les autres sans jamais en lancer. La corde à sauter ? C'était peine perdue. Elle s'y prenait les pieds à trop vouloir bien faire.
Toujours un peu gauche, en retrait, dans les fêtes familiales où elle devrait danser, s'amuser. Mais comment faire ? Il a toujours une voix qui lui répète qu'elle a avalé un balai, qu'elle manque de souplesse, ou pire, qu'elle ferait mieux de penser à autre chose, de travailler au lieu de chanter, d'écrire un vrai roman qui sortirait de ses tripes plutôt que de perdre son temps à des historiettes qui ne riment à rien...
- À rien ? Ce sont ceux qui le disent qui ne savent rien...Oui... Mais comment pourraient-ils deviner ?
Quichottine sourit à travers les larmes que cache la pluie. Ils pourraient, oui, juste en lisant entre les lignes, en allant au-delà de ces mots parfois enfantins qui font le bonheur de ceux qui croient encore qu'il faut vivre ses rêves... comme elle.
En fouillant un peu dans les images qu'elle choisit, dans les messages qu'elle sème au fil des jours ici ou là... et même parfois ailleurs.
Ils pourraient. Mais elle sait qu'elle préfère virevolter sous la pluie, qu'elle préfère chanter malgré sa voix de plus en plus cassée, qu'elle préfère même ses historiettes à un roman qui ferait pleurer.
Alors, elle chante, elle danse, elle éclabousse et lance à qui les veut les rires des enfants, les questions absurdes auxquelles même elle ne sait plus répondre, elle ouvre en grand ses fenêtres alors que la raison voudrait qu'elle les ferme...
Mais peut-elle encore choisir entre raison et déraison, entre les mots qui surgissent au détour d'une image, qui s'affolent sur ses pages et fleurissent même dans la grisaille, dans l'ombre de ses nuits ?
L'important... ce ne sont plus les souvenirs, ceux qui rouvrent d'anciennes, de très anciennes blessures, ce sont ces moments incroyables où elle est aussi Papilio, celui qui a décidé que rêver n'était pas une maladie mais un chemin pour se trouver.
...
C'est si bon de rêver, même les yeux grand ouvert ! On est alors tout ce que l'on aurait voulu être !!
RépondreSupprimerAujourd'hui, journée grands -parents. Notre fille va à l'hôpital -sud, avec son fils ainé qui à une "lyse isthmique"" (une vertèbre non soudée" (c'est congénital) et comme il a grandi vite 1m92 à même pas 18 ans, il en souffre. Et ce n' est pas opérable. Elle va voir ce qu'il lui sera conseillé pour soulager la douleur. Il lui faut venir à Grenoble pour avoir un rendez-vous rapide. (Pas de réponse de Lyon depuis 6 mois) alors qu'ici, Elle a eu un rendez-vous la semaine suivant son coup de fil.
Bonne journée et bises de nous deux
Je suis navrée pour ton petit-fils... c'est terrible de vivre avec la douleur.
SupprimerMerci pour ce partage, Patriarch.
Je suis sûre qu'il faut rêver, que c'est important, même en sachant que certains rêves ne se réaliseront jamais.
Bonne fin de journée à vous deux. Bises affectueuses à vous partager.
J'ai vu cette photo chez Gér@rd où je passe chaque matin, c'est un vrai moment de plaisir. Cette photo ne pouvait que te plaire. Dansons sous la pluie. Un joli texte bravo. Bises
RépondreSupprimerMerci, Martine. Je suis heureuse que cela t'ait plu.
SupprimerPasse une douce journée. Bises.
Coucou ma Quichottine. Cette photos est superbe, et bien entendu engage l'esprit à rêver, à divaguer. Merci pour ces quelques lignes ma douce rêveuse. Bises et bonne journée
RépondreSupprimerMerci à toi, ma Zaza. Je suis contente que cela te plaise.
SupprimerBises et douce soirée.
Il vaut mieux qu il pleuve aujourd hui plutot qu un jour oú il fait beau. Pierre Dac
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi... enfin, avec Pierre Dac... :)
SupprimerBonjour Quichottine, certes l'on est comme on naît mais la vie se charge de nous aussi, vivre avec les autres également, tu es toi et ne change rien....ça te va bien ! Bises de jill
RépondreSupprimerBonsoir, Jill... Je suis d'accord, l'homme est un être social, il faut vivre aussi avec les autres...
SupprimerMerci pour tout. Ta présence me ravit.
Bises et douce soirée.
Il n'est pas rare que les personnages des romans ressemblent un peu à leur auteur sans pour cela que l'écriture de ceux-ci soient forcément autobiographique
RépondreSupprimerSourire... et grand merci pour ton avis d'écrivain qui me touche beaucoup.
SupprimerPapilio n'est pas autobiographique, mais c'est chouette que Davy s'y soit retrouvé aussi. ;)
Passe une douce soirée.
Cette image est magnifique.Et, comme d'habitude t'a emportée dans tes rêves et souvenirs.
RépondreSupprimerQue du bonheur, de te lire.
Je te souhaite une bonne journée, chère Quichottine.
Bisoux doux
Merci tout plein, Dom...
SupprimerJe suis toujours heureuse quand cela te plaît.
Douce et belle soirée, Bisous à vous partager.
Dans certain, il y a du Mister Hyde... Chez toi, c'est la joyeuse bousculade entre le Petit Prince,et son double, Papilio, et son triple, Clément, sous la joyeuse autorité de Mary et le regard un peu perdu d'un hidalgo un peu déjanté ! Tout ça dans une folle sarabande de lutins... Je préfère !
RépondreSupprimerQuelle belle image à composer ! J'adore !
SupprimerMerci, Galet.
Heureuse de pouvoir lire tes mots au jour le jour.
Passe une douce soirée. Je t'embrasse fort.
coucou quichottine,
RépondreSupprimermerci de nous rappeller qu'il est bon de rêver,
belle journée à toi, Bisous, MIAOU !!!!
Merci Mistigris...
SupprimerContinuons à rêver le plus possible, c'est ainsi que la vie peut rester jolie.
Bisous et douce soirée.
Tu nous montres une image de toi et elle est bien jolie et je t'imagine ainsi d'ailleurs. Merci pour ce magnifique moment qui m'a fait beaucoup de bien. J'aime quand tu parles comme ça...
RépondreSupprimerRêver oui, toujours et je suis une (trop?) grande rêveuse... Mais les rêves font du bien... Alors je continue, surtout quand certains se réalisent...
Et cette photo est superbe!
Merci à Gér@rd... Bonne journée Quichottine
Un sourire... tu sais, je suis heureuse de savoir que nous partageons certains de nos rêves.
SupprimerPasse une douce soirée, Marie.
Merci pour tout.
les photos de Gérard sont souvent une source de rêves...
RépondreSupprimerje me régale chaque matin...quand j'ai l'ordinateur
bonne journée Quichottine
Je me régale aussi...
SupprimerMerci pour ce partage, Josette.
Bises et douce soirée.
bien sur que rêver n'est pas une maladie, ça ne peut que faire du bien !
RépondreSupprimerbisous et bonne fin de journée
Merci de le penser aussi.
SupprimerBisous et douce soirée, Lilwenna.
le passé il faut l'oublier surtout les mauvais souvenirs on ne vit pas avec le passé mais avec le présent et l'avenir il faut pas trop l'anticiper
RépondreSupprimerLorsque le passé manque, j'aime le recréer. C'est mon grand défaut.
SupprimerL'avenir sera ce qu'il sera, le présent est à déguster, sans trop se presser.
Merci pour tout, Flipperine.
Passe une douce soirée.
Une très belle photo de Gérard. On est comme on est et je ne vois pas l'obligation de changer quand ceux qui nous aiment, nous aiment tel quel. Bonne soirée.
RépondreSupprimerRestons ce que nous sommes... c'est le mieux.
SupprimerEt puis, tu sais, je crains qu'à mon âge ce soit difficile de changer. ;)
Passe une douce soirée toi aussi. Merci, Solange.
Le rêve ...indispensable à la vie !!
RépondreSupprimerLa photo est vraiment très belle !!
Bises Quichottine
J'ai trouvé aussi...
SupprimerMerci pour ta présence et tes mots, Claudine.
Bisous.
Le rêve permet de s'évader de situations difficiles et aussi de mieux les accepter .Et les souvenirs de ces rêves adoucissent le réel souvenir de la vie. Un texte magnifique qui , un fois de plus, prouve que tu as réussi.
RépondreSupprimerDouce soirée Quichottine , bisous
Je dirais que c'est parfois un peu plus difficile, mais gardons cette possibilité que nous avons de rêver.
SupprimerDouce et belle soirée, Erato. Merci pour ces mots en partage et ce beau compliment.
Et voilà! tu sais que la pluie revient!!!!!
RépondreSupprimerVa falloir ouvrir les pépins!!
Belle page!
Bises et douce soirée!
Eh oui ! ... la pluie semble vouloir s'éterniser et éteindre le soleil quand il se montre... mais elle n'aura pas toujours gain de cause.
SupprimerMerci pour ta présence, Dany.
Bises et douce soirée à toi aussi.
Oh, non... mon commentaire a pris la clé des champs ! Je recommence.
RépondreSupprimerPour fuir une enfance difficile, j'ai "rêvé" ma vie... et maintenant je la vis ! Je vis mes rêves. C'est une occupation à plein temps. La réalité me rattrape souvent, mais il y a toujours un petit rêve à vivre non pas pour oublier, mais pour accepter.
Je préfère avoir des rêves à ma portée et pouvoir les réaliser. Mais souvent il faut faire des choix car j'en ai beaucoup de ceux-là !
Elle est belle cette image comme un coeur bondissant de bonheur !
Gros bisous Quichottine, douce nuit.
Tu n'as pas de chance... Hélas, cela m'arrive aussi, surtout quand la connexion me joue des tours...
SupprimerVivre ses rêves, vivre sa vie, le plus possible, le mieux possible...
Accepter ce que chaque jour nous offre, mais se permettre de l'enjoliver parfois, ou de regarder juste à côté, l'oiseau qui se pose, la fleur qui s'ouvre... je crois que tu me comprends aussi.
Merci pour tout cela, ma Cricri.
Passe une douce journée. Je t'embrasse très fort.
Une très belle photo, les occasions de r^ver ne sont jamais trop nombreuses...
RépondreSupprimerBises et douce journée
Merci pour cette approbation, Jackie.
SupprimerTu m'en donnes aussi souvent l'occasion sur tes images.
Passe une douce soirée. Bises à toi aussi.
Mais que ferions -nous sans rêver ? Cela est aussi nécessaire que l'air qu'on respire;Et il faut toujours garder au fond de soi-même, une part d'enfance pour s'émerveiller, rire d'un rien et se laisser aller parfois(lorsque personne ne nous voit )
RépondreSupprimerJ'aime ton texte , ta sensibilité ; L'image est superbe!
Bisous
Sourire... j'aime ce que tu dis.
SupprimerLe rêve et l'écriture me sont indispensables, tu le sais bien. J'aime savoir que tu as gardé aussi cette part d'enfance.
Passe une douce soirée, ma Fanfan. Bisous.
J'avais vraiment beaucoup aimé cette image, parfaite pour moi.
RépondreSupprimerTon texte est la TVA de l'image ;)
Bisous ma Quich', je te souhaite une bonne soirée :)
Un immense merci... j'adore ta comparaison.
SupprimerBisous doux, ma Clo. Passe une belle soirée.
Chère Quichottine, tu me fais penser à Scout, la petite fille de "ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". L'as tu lu ??? Bisous
RépondreSupprimerJe ne l'ai pas lu, j'en suis navrée... Mais il est dans ma liste de livres à lire, pour quand j'aurai fait diminuer un peu ma PAL.
SupprimerPasse une douce soirée. Bisous.
tu me rappelles des souvenirs d'enfance, moi aussi j'étais une grande rêveuse et mon père disait de moi que j'étais souple comme un "verre de lampe", une expression qui me laissait totalement perplexe car moi je pensais "vers de lampe", des vers que je ne connaissais pas mais je n'osais pas poser de questions bien sûr!! Aujourd'hui, quand je vois cette vieillesse qui me guette, bien que pour certains je sois sans doute déjà dedans, je me dis que finalement la vieillesse c'est ça, c'est quand les rêves ne sont plus là et que les jours défilent pleins de vide! Pour moi, rêve et capacité d'émerveillement sont deux choses totalement distinctes
RépondreSupprimercette image de Gérard et ton texte sont vraiment magnifiques
bises
Je ris... entre un verre de lampe et un manche à balai, le résultat devait être le même dans l'esprit de nos pères... Nous avons donc tout pour nous entendre.
SupprimerVieillir... tu sais, je crois que tu as raison.
Gardons donc nos rêves intacts le plus longtemps possible et ce regard que nous pouvons porter sur ce qui nous entoure en continuant à y chercher de quoi nous émerveiller.
Merci pour ces beaux compliments, Azalaïs.
Bises et douce soirée.
Dansons sous le timide soleil aujourd'hui !!!
RépondreSupprimerTu es toujours très inspirée ma Quichottine... Merci pour ce billet très entraînant !
GROS BISOUS et beau dimanche !
Merci, Marité.
SupprimerJe sais que l'image de Gérard y est pour beaucoup.
Gros bisous et douce soirée à toi.
J'ai commencé par aller voir les photos de " Gérard" superbes !
RépondreSupprimerQuichottine, j'adore tes récits ! oui, il est doux de rêver...
Je t'embrasse
Merci, Noëlle. Je suis ravie qu'ils te plaisent.
SupprimerContinuons de rêver le plus possible.
Je t'embrasse. Passe une douce soirée.
Bonjour Quichottine
RépondreSupprimermerci pour ce moment e plaisir et de rêve grâce à la qualité de ton écriture et cette photo qui invite effectivement à laisser tomber les masques :-)
Merci d'avoir partagé ce moment avec moi et pour ces compliments.
SupprimerPasse une douce soirée Emmanuelle.
Bonjour Quichottine,
RépondreSupprimer"Rêver". Nous avons tous besoin de rêver. C'est vital, nécessaire. Nous en parlions , hier après-midi, dans l'exposition, au milieu de tous ces merveilleux pastels. Les visiteurs sourient, restent parfois immobiles face à un oeuvre, pendant un long moment. Ils rêvent nous disent-ils. Et cela faisait du bien, à nous, les artistes.
Merci chère Quichottine pour toutes les fois où, toi, tu me fais rêver.
gros bisous
Martine
Je comprends vos visiteurs. Lorsque dans une expo ou un musée je trouve "mon" tableau, je sais que je peux le contempler très longtemps... je suis "ailleurs", et peu importe comment j'écris cet ailleurs, j'adore m'y retrouver grâce à un tableau ou une image...
SupprimerMerci à toi, Martine. ce partage m'émeut beaucoup.
Gros bisous et douce soirée.
Je repasse par ici juste pour te dire que je préfère ce lieu , sa clarté rappelle celui de chez over blog
RépondreSupprimerEnfin juste un petit avis ..j'ai un peu de mal avec les blogs sur fonds foncés , mais c'est mon gout et chacun fait comme il l'entend .....heureusement !!
Gros bisous , j'ai hâte que tout le monde se pose ...je ne sais plus ou aller ..je suis abonnée à beaucoup de blogs et c'est un peu trop du coup !!! rires !!
Je te comprends tout à fait.
SupprimerJe préfère ici... et je ne crois pas que je délaisserai mon cahier à spirales. Il faut seulement que je trouve une solution convenable pour la bibliothèque.
Je serai heureuse que tu conserves cette adresse-ci.
Passe une douce soirée, ma chère Claudine. Je t'embrasse très fort.
Je viens te rendre visite ici (c'est l'url que tu as renseignée)
RépondreSupprimerJe ne suis pas très bavarde déjà habituellement et le serai encore moins les quelques jours à venir ... désolée. Un deuil proche me touche ... Merci de ne pas en parler sur mon blog.
Bizzz
Nous sommes donc deux à les subir... Prends bien soin de toi, ma chère Kri. Ne t'en fais pas.
SupprimerBisous doux.
Oh mais il y a toujours d’anciennes blessures cicatrisées où l'on a plaisir à passer le doigt, même si c’est encore un peu douloureux. Mourir avec des remords mais aucun regret !
RépondreSupprimerSourire... oui, n'ayons pas de regrets...
SupprimerNous sommes un tout, et cacher des cicatrices sous un peu de pommade ne sert à rien.
Merci pour ta visite, Jeanmi.
Tu as raisn, ma Quuichottine. Ouvrons grand les fenêtres; la raison est très mauvaise conseillère...
RépondreSupprimerExcuse-moi pour ce post décalé; je ne peux faire mieux en ce moment.
Mais au moins, il me permet de te dire, si loin d'ici, mon amitié de toujours, et mes pensées vers toi.
Hélène. (LN)
Il faut même sélectionner un profil, à présent? Je suis totalement perdue dans ce monde qui a évolué,et pas en bien, j'ai l'impression. Alors, "Hélène au coin du feu".
Je pense à toi.
Pensées vers toi ma belle amie au coin du feu.
SupprimerComme j'aimerais que tout soit plus facile pour toi !
Tu manques ici... même si je sais que tu n'est pas si loin.
Je t'embrasse très fort.
Bonsoir Quichottine,
RépondreSupprimerTon texte est merveilleux, je l'ai lu et relu, y trouvant des résonances avec mon âme rêveuse... Rêver c'est nourrir ce qu'il y a de plus beau en soi, au-delà de toutes les souffrances.
Tes mots sont émotion pure, tes souvenirs sont très poignants. On ne peut que s'adonner au rêve quand on n'a pas trouvé sa place, ainsi on la crée, on s'envole au-dessus de tout ce qui veut nous formater, nous briser ou nous ramener à une fausse idée de nous-mêmes.
Les rêves ont une place dominante dans ma vie, ils n'ont pas disparu quand j'ai su que je devrais vivre avec la douleur, alors que l'hypothétique espoir d'un apaisement a fondu comme neige au soleil si souvent. Les rêves m'ont accompagnée et me nourrissent alors que je souffre, ils ne peuvent dissiper la douleur mais ils m'insufflent la vie pour avancer en dépit de ce qui vrille ma chair et mon esprit.
Merci pour cette superbe mélodie de mots, ciselés à l'encre de ton coeur. Je te souhaite une très belle soirée, bon week-end et gros bisous
Cendrine
Merci pour ce partage de mots, Cendrine. Tes mots me touchent infiniment.
SupprimerJe sais combien c'est difficile pour toi et si j'ai pu t'aider à passer un tout petit moment "hors des soucis de chaque jour", j'en suis heureuse.
Passe une douce soirée toi aussi... et que cette fin de semaine soit ensoleillée.
Gros bisous et bon week-end à toi aussi... même si ce n'est pas le même.