dimanche 24 février 2013

Page blanche

Tu n'as pas honte ? Dis ! Tu n'as pas honte ?

- ...

J'attends ! Réponds !

- ...

Tu vois bien que tous s'inquiètent ! Ils sont toujours là pour toi ! Et toi !

jeudi 21 février 2013

Les deux "Marie"

Chut, écoute... Je sais que tu pourrais le raconter peut-être mieux, que tu saurais trouver les mots.

Mais, là, tu vois, ce n'est pas une histoire, ni même un rêve.

C'est une réalité, ou plutôt, des bribes de souvenirs, de ceux qui surgissent un jour, au hasard d'une rencontre, fût-elle virtuelle.

Je n'ai pas gardé grand chose de mes années d'enfance, sans doute parce que mes parents sont morts avant d'avoir à me la raconter.

Il me reste pourtant quelques phrases entendues, quelques images conservées au fond de ma mémoire parce qu'elles correspondaient à des moments plus heureux que d'autres ou au contraire plus malheureux.

mercredi 20 février 2013

L'occasion manquée

Le lutin bleu réfléchissait...

Il y avait déjà trois jours que Quichottine l'avait envoyé dans cet ailleurs où il aurait pu régner en maître.

Il n'y arrivait pas.

Ce cahier à spirales, c'était celui de son amie, pas le sien. Lui, il ne faisait que lui donner la réplique l'obliger à mettre en mots des pensées plus ou moins bleues, celles qui l'empêchaient parfois de sourire...

mercredi 13 février 2013

Maîkresse (fin)

Ce sera le dernier volet de ce triptyque consacré à mes années d'enseignante.

Le tag que Marité m'a proposé aurait pu nous conduire à d'autres discussions sans doute intéressantes, mais je ne suis pas certaine d'être encore "dans le coup".


8/ Une bonne journée d’école, c’est quoi pour toi ?




J'aime beaucoup la réponse apportée par Marité.

Il est vrai que les enfants que nous fréquentons quotidiennement, que nous voyons grandir, se transformer, nous apportent aussi beaucoup. Nous apprenons à leur contact beaucoup, sur eux autant que sur nous-mêmes.

mardi 12 février 2013

Maîkresse (2)

Nous en étions, hier, aux manuels scolaires.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous obliger à vous asseoir et à vous taire ; je ne vais pas vous imposer un discours un peu trop long, je sais que ce n'est pas le lieu ni le moment pour cela.

La cinquième question du tag de Marité mérite pourtant que je m'y attarde un peu.

lundi 11 février 2013

Maîkresse (1)

Marité m'a taguée...

Elle sait que dans une autre vie, à un moment où je ne m'appelais pas encore "Quichottine", j'ai été "maîkresse" d'école.

Un nouveau "tag" donc que je ne savais pas où placer.
Ici ou plutôt dans les allées d'une bibliothèque quichottinienne ? Ce tag relevait-il de mes écrits personnels ?

J'ai décidé que oui et qu'après tout, je pouvais aussi vous raconter un peu ma seconde vie.

vendredi 8 février 2013

L'Interdit

La nuit était désormais tombée et Quichottine avait regagné sa chambre. Le Lutin bleu savait qu’il ne serait plus dérangé. Nul ne s’aventurerait ici.

Il fit tomber la capuche de sa houppelande rapiécée.

Il devrait en changer au printemps prochain sous peine de ne plus pouvoir se promener en public. Elle ne le cachait plus vraiment et le froid qui s’immisçait par les interstices des grandes fenêtres de la Bibliothèque endormie faisait trembler sa main.

Il grogna en enfilant les mitaines que son amie lui avait tricotées un jour où il s’en était plaint. Quand donc Quichottine accepterait-elle de laisser le feu flamber dans l'âtre ? Avait-elle si peur de lui ?

jeudi 7 février 2013

Le mythe de Sisyphe selon le Lutin bleu

Tandis que je passais de blog en blog, espérant vainement arriver à tout voir, à tout lire...

- Oui, Christian dit que tu es une version moderne de Sisyphe...

Il ne le dit pas comme ça, mais c'est un peu vrai. Chaque jour je reprends mon ouvrage, ici et ailleurs, je remonte la pente, je retrouve mes marques et le plaisir de vous retrouver, la joie d'écrire encore, de respirer.

- Respirer ?

Évidemment ! Tu sais bien que l'écriture est une respiration, un moment incroyable où seuls existent les mots, les images, l'envie folle d'exister, un peu en dehors du temps...

samedi 2 février 2013

Le lièvre et la tortue, épilogue quichottinien.

Ce que Monsieur de La Fontaine n’a jamais su…

On dit, depuis fort longtemps, que Dame Tortue et Sire Lièvre décidèrent un jour de participer à une course dont le vainqueur pourrait s’enorgueillir.

Ils se mirent en chemin, l’un plus rapide, l’autre bien lent… la tortue ne sachant déposer sa maison pour être plus légère.

Comme chacun le sait, c’est pourtant cette dernière qui arriva en tête, ce qui fit écrire aux fabulistes d’autrefois qu’il ne servait à rien de courir et que l’essentiel était bien de partir à point.

Ils omirent pourtant l'épilogue.